"Aaj baazaar me.n paa-bajolaa.n chalo", écrit par le poète pakistanais Faiz Ahmed Faiz.
J'ignore la date de ce poème. Peut-être a-t-il été écrit en 1955, lorsque Faiz été libéré après une détention de quatre années. Faiz indique en effet, dans une vidéo mise en lien plus bas, que l'idée lui en est venue alors qu'il sortait de prison. Cependant son engagement politique (communiste) lui a valu de subir les foudres de plusieurs gouvernements, et d'être emprisonné à plusieurs reprises. Impossible donc de déduire avec certitude une date de cette indication.
Quoiqu'il en soit, voici le poème, qui, sous couvert de dépeindre, à travers une série d'images assez classiques, les souffrances d'un amant en butte à toute la société, est un appel à la révolte et au courage politique. Il est interprété par la chanteuse pakistanaise Nayyara Noor :
Voici les paroles (vous pouvez cliquer dessus pour les lire).
J'ignore la date de ce poème. Peut-être a-t-il été écrit en 1955, lorsque Faiz été libéré après une détention de quatre années. Faiz indique en effet, dans une vidéo mise en lien plus bas, que l'idée lui en est venue alors qu'il sortait de prison. Cependant son engagement politique (communiste) lui a valu de subir les foudres de plusieurs gouvernements, et d'être emprisonné à plusieurs reprises. Impossible donc de déduire avec certitude une date de cette indication.
Quoiqu'il en soit, voici le poème, qui, sous couvert de dépeindre, à travers une série d'images assez classiques, les souffrances d'un amant en butte à toute la société, est un appel à la révolte et au courage politique. Il est interprété par la chanteuse pakistanaise Nayyara Noor :
Le même poème est repris à la fin du film In Custody, film d'ailleurs passionnant. Je préfère cependant la version de Nayyara Noor. On trouve aussi sur Youtube une interprétation par le poète lui-même. Vous trouverez des sous-titres en cliquant sur ces deux liens, mais comme d'habitude les traductions proposées diffèrent considérablement pour certains vers. Je trouve que dans l'ensemble la traduction de la dernière vidéo est bien plus fidèle.
Voici les paroles (vous pouvez cliquer dessus pour les lire).
Et si vous aimez comparer les traductions, en voici une troisième, sur le site du journaliste pakistanais Raza Rumi.