4.4.10

mini-critiques

Pokiri - avec un seul "k" s'il vous plait, le film telugu à l'origine du tamoul Pokkiri et du Wanted de Salman. Pur masala, très divertissant. Mahesh a le sourire rare mais charmant, et de grandes jambes qu'il bouge à une vitesse déconcertante. Dans le rôle du vilain, l'inévitable Prakash Raj se fait voler la vedette par Ashish Vidyarthi et son personnage de flic ripoux. Brillant. Les sous-titres, assez capricieux, traduisent une tirade de trois minutes par un lapidaire "Kill them". Celui qui les a rédigés a tout compris au cinéma telugu.




Taare Zameen Par
. Un film hindi qui traite d'un handicap sans se transformer en mélo lacrymal,et qui choisit un handicap méconnu et peu spectaculaire (la dyslexie) ? Un scénariste qui a fait des recherches et aborde son sujet sans accumuler les bévues scientifiques ? Un enfant-acteur bien dirigé, touchant sans chercher à être mignon ? ça valait le coup d'attendre la sortie du DVD !






Beta. Faut pas toucher à la mère d'un héros de film indien. Même quand c'est une horrible harpie manipulatrice qui ne pense qu'à l'argent, et quand plus c'est même pas vraiment sa mère. Heureusement qu'il y a Madhuri, bahu qui va en faire voir de belles à son affreuse belle-mère et sauver son grand dadais de mari. A voir pour la scène où elle vole au secours de notre héros en éloignant ses agresseurs à coup de faucille. Et pour la scène où elle le demande en mariage, aussi. Madhuri, ou l'anti-plante verte.




Dulha mil gaya. Au début, on a peur. Intro bling bling dans les Caraïbes, la splendide Sushmita Sen (qu'on a déjà vue dans des rôles plus intéressants) en mode j'ai deux expressions ("je suis plus belle que toi" et "j'assure trop"), et le pas si splendide Fardeen Khan guère plus expressif. Puis on profite d'un passage au Pendjab pour retourner en terrain connu, et Mudassar Aziz déroule paisiblement un scénario vu et revu, celui de l'épouse délaissée qui se déguise pour reconquérir son conjoint. Suspension of disbelief exigée. Apparition bienvenue de Shahrukh pour éviter la baisse de rythme de seconde partie. Seconds rôles crispants, dont un qui ferait passer Dostana pour une peinture subtile et réaliste de l'homosexualité.




(Saurez-vous retrouver les titres de films qui se sont cachés tels des œufs de Pâques dans cette chanson ?)

Et tant qu'on parle de Pâques, un Easter Bunny en bonus :


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