Satyam Shivam Sundaram. Ce n'est certes pas le chef d’œuvre de Raj Kapoor. Et je comprends parfaitement qu'on puisse trouver le film hypocrite. Après tout, faire l'éloge de la beauté intérieure en filmant amoureusement une Zeenat Aman très légèrement vêtue, c'est un peu paradoxal.
On peut regretter que Raj Kapoor ait jugé nécessaire de mettre autant en avant la plastique de son actrice, comme s'il n'avait pas confiance dans la force de son film.
Et pourtant, Satyam Shivam Sundaram est un film très fort, par la richesse allégorique de son récit en forme de conte. Le final, lors de la séquence du "déluge", atteint une dimension presque épique.
Ce sont ces aspects qui ont permis au film de ne pas trop mal vieillir. Seuls les décors d'une des chansons, visiblement conçus sous acide, l'abus de filtres de couleur et, bien sûr, les tenues très courtes de Zeenat nous rappelle que nous sommes en 1978.
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