Sans hésitation,
Aa Gale Lag Jaa. J'ai déjà dit pourquoi j'aimais ce film ici.
Je suis tombée sur ce DVD chez Gibert, un jour que je cherchais tout autre chose. La jaquette ne payais pas de mine, et les précédents "vieux" films indiens que j'avais vus ne m'avaient pas tellement convaincue (à l'exception de Sholay). Mais la surprise de trouver ce film dans un magasin qui vend peu de films indiens, et son prix (1,50 euro !) ont eu raison de mes réticences. J'ai acheté Aa Gale Lag Jaa, je l'ai posé sur mon étagère, et je l'ai oublié. Ma découverte du cinéma indien était encore toute récente, et j'avais tant de films à voir ! Un mélodrame de 1973, avec des acteurs que je ne connaissais pas, ne faisait clairement pas partie de mes priorités.
Et puis un jour je me suis trouvée à court de films. J'étais coincée chez moi par un rhume, et plus rien à voir. Fouillant mon appart en quête du moindre petit film non encore vu avec l'ardeur d'un naufragé cherchant de l'eau potable sur son île déserte, je suis de nouveau tombé sur Aa Gale Lag Ja. La jaquette était toujours aussi moche, et j'ai mis le DVD dans le lecteur sans en attendre grand chose.
A la 30ème seconde environ, Prem a le coup de foudre pour Preeti, et moi je suis tombée amoureuse de Shashi Kapoor, en chemise jaune et foulard rouge pétant.
Après une première partie au rythme trépidant, qui a détruit tous mes préjugés sur les vieux films forcément longs et pas drôles, le film se pose, et prend la tournure d'un mélodrame assez classique (les deux anciens amants seront-ils enfin réunis ? Preeti finira-t-elle par reconnaître son fils ?) mais efficace, qui met fortement l'accent sur la relation de Prem et de son fils handicapé. Les ficelles sont énormes, mais difficile de ne pas verser une petite larme quand même (voire plusieurs).
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