"Andaz", c'est le style, plus précisément le style de vie de son héroïne, l'innocente et fortunée Neena (Nargis, qui minaude trop dans la première partie mais se révèle quand le film prend une tournure tragique).
Neena vit à l'occidentale. Elle porte des pantalons, fait (mal) de l'équitation, sert la main des hommes, et accueille même son petit chien dans son lit. Elle est trop libre selon son père, mais ne pense jamais à mal. Un jour, Dilip (Dilip Kumar, charmant puis effrayant) la sauve d'un accident mortel. Pleine de reconnaissance, elle devient très proche de lui, sans lui dire clairement qu'elle est amoureuse d'un autre homme, son fiancé, Rajan (Raj Kapoor).
Évidemment tout ceci se termine mal, et la faute retombe sur Neena.
Un ancien professeur de Rajan, en jouant les parasites, apporte une touche qui se veut comique et qui a assez mal vieilli.
Les morales de l'histoire, dites explicitement, sont les suivantes : être chaste ne suffit pas, il faut se soucier du regard des autres, et un mode de vie occidentale n'apporte que du malheur.
Le film est sorti deux ans après l'indépendance de l'Inde. On comprend que la question de l'identité indienne y soit si forte : face à l'individualisme occidental, le communautarisme indien, où l'honneur d'une femme est celle de sa famille, où paraître dévergondée aux yeux de la communauté est presque un crime aussi grand que de ne pas arriver vierge au mariage (et c'est visiblement le pire des crimes).
C'est une mise en garde : vivre trop libre, sans prendre en compte les contraintes sociales, cause des désastres. Évidemment je n'adhère pas tout à fait à ce message, mais il est de son époque.
Les personnages sont tous très riche (il est dit que Dilip "n'a pas besoin de travailler"). A travers Neena, c'est sans doute le mode de vie des classes supérieures, et en particulier de la bourgeoisie industrielle, qui est mis en question.
Le film comprend de très nombreuses chansons, mais peu de danses (et c'est toujours une seule danseuse qui se produit). Les chansons, mises en scène presque systématiquement autour du piano de Neena, paraissent vite monotones.
Neena vit à l'occidentale. Elle porte des pantalons, fait (mal) de l'équitation, sert la main des hommes, et accueille même son petit chien dans son lit. Elle est trop libre selon son père, mais ne pense jamais à mal. Un jour, Dilip (Dilip Kumar, charmant puis effrayant) la sauve d'un accident mortel. Pleine de reconnaissance, elle devient très proche de lui, sans lui dire clairement qu'elle est amoureuse d'un autre homme, son fiancé, Rajan (Raj Kapoor).
Évidemment tout ceci se termine mal, et la faute retombe sur Neena.
Un ancien professeur de Rajan, en jouant les parasites, apporte une touche qui se veut comique et qui a assez mal vieilli.
Les morales de l'histoire, dites explicitement, sont les suivantes : être chaste ne suffit pas, il faut se soucier du regard des autres, et un mode de vie occidentale n'apporte que du malheur.
Le film est sorti deux ans après l'indépendance de l'Inde. On comprend que la question de l'identité indienne y soit si forte : face à l'individualisme occidental, le communautarisme indien, où l'honneur d'une femme est celle de sa famille, où paraître dévergondée aux yeux de la communauté est presque un crime aussi grand que de ne pas arriver vierge au mariage (et c'est visiblement le pire des crimes).
C'est une mise en garde : vivre trop libre, sans prendre en compte les contraintes sociales, cause des désastres. Évidemment je n'adhère pas tout à fait à ce message, mais il est de son époque.
Les personnages sont tous très riche (il est dit que Dilip "n'a pas besoin de travailler"). A travers Neena, c'est sans doute le mode de vie des classes supérieures, et en particulier de la bourgeoisie industrielle, qui est mis en question.
La chorégraphie la plus dynamique
Formellement, Andaz souffre de la comparaison avec les films de Raj Kapoor ou de Guru Dutt sortis à la même époque. La mise en scène est nettement moins recherchée. C'est pourtant un des rares films indiens des années 1940 à avoir bénéficié d'un DVD français. Pourquoi donc ? Peut-être que le choc des cultures est un créneau porteur dans le public français.
Neena est bien embêtée
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