J'aime bien les grands films flamboyants, je regarde beaucoup en ce moment de trucs un peu avant-gardistes, mais de temps en temps, revenir à du traditionnel fait du bien.
Et Mashaal est exactement ça. Pas une cathédrale gothique, pas non plus un geste architectural, mais une bonne vieille petite église romane de campagne, classique, sans surprise, mais solide et émouvante à sa façon.
On retrouve Yash Chopra à la réalisation, et le film est écrit par Javed Akhtar, avec à l'écran pas moins de Dilip Kumar, Waheeda Rehman (incroyablement classe comme toujours), Anil Kapoor, Rati Agnihotri et surtout l'indispensable méchant de la fin du 20e siècle, hélas dans un rôle un peu court, le regretté Amrish Puri.
Je peine par contre à saisir le charisme d'Anil Kapoor, cela reste un grand mystère pour moi.
En bref, un bon film à regarder les jours de nostalgie.
Et Mashaal est exactement ça. Pas une cathédrale gothique, pas non plus un geste architectural, mais une bonne vieille petite église romane de campagne, classique, sans surprise, mais solide et émouvante à sa façon.
On retrouve Yash Chopra à la réalisation, et le film est écrit par Javed Akhtar, avec à l'écran pas moins de Dilip Kumar, Waheeda Rehman (incroyablement classe comme toujours), Anil Kapoor, Rati Agnihotri et surtout l'indispensable méchant de la fin du 20e siècle, hélas dans un rôle un peu court, le regretté Amrish Puri.
Dilip Kumar joue Vinod, un journaliste intègre persécuté par le parrain local, qui prend sous son aile Anil Puri, Raja, un petit voyou au bon coeur.
C'est probablement le meilleur film commercial des années 1980 qu'il m'ait été donné de voir. Comme souvent dans ces années le romantisme n'est pas à la fête (à peine une amourette, les actrices sont terriblement sous-exploitées), le film est dur, compte le nombre de bastons requises (toujours un plaisir à regarder, les bagarres dans les films indiens, même si Dilip sahab avait un peu passé l'âge), une scène débordante de pathos, et, c'est appréciable, un message progressiste sur la rédemption et l'ascension sociale par les études.
Le gros point fort, ce sont les dialogues de Javed Akthar, toujours percutants, et la relation quasi filiale antre Raja et Vinod. Le twist du scénario m'a moins convaincue, mais finalement, on a vu des retournements de situation bien plus irréalistes, selon le bon vieux principe qu'on a toujours l'impression de changer d'histoire à l'entracte. Le film garde quand même son unité de ton, plutôt grave, soucieux de questions sociales (il y a même un journal communiste !).
La musique est bonne sans être remarquable, et j'ai redécouvert la magnifique chanson
Zindagi aa raha hoon mein, que je ne résiste pas à l'envie de vous traduire (à peu près) :
Des rêves plein les yeux
J'ai emprunté tes chemins
O Vie,
J'arrive !
J'ai emprunté tes chemins
O Vie,
J'arrive !
Les souvenirs ont de nombreux
visages
Beaucoup de tes légendes sont anciennes
Tu peux raconter tant d'histoires vraies
Et tant de fables !
Mais voici une histoire
Qu'il me faut narrer maintenant
O Vie,
J'arrive !
La chaleur de mes mains
Fera fondre les chaînes
Le bruit de mes pas
Changera les destins
Portant la lampe de l'espoir
Apportant tout cela pour toi,
O Vie,
J'arrive !
Tantôt tu me fais des reproches
Tantôt je me plains de toi
Mais malgré tout tu as besoin de moi
Et moi de toi
Et ceci je le proclame :
Je suis amoureux de toi,
O Vie,
J'arrive !
Beaucoup de tes légendes sont anciennes
Tu peux raconter tant d'histoires vraies
Et tant de fables !
Mais voici une histoire
Qu'il me faut narrer maintenant
O Vie,
J'arrive !
La chaleur de mes mains
Fera fondre les chaînes
Le bruit de mes pas
Changera les destins
Portant la lampe de l'espoir
Apportant tout cela pour toi,
O Vie,
J'arrive !
Tantôt tu me fais des reproches
Tantôt je me plains de toi
Mais malgré tout tu as besoin de moi
Et moi de toi
Et ceci je le proclame :
Je suis amoureux de toi,
O Vie,
J'arrive !
Je peine par contre à saisir le charisme d'Anil Kapoor, cela reste un grand mystère pour moi.
En bref, un bon film à regarder les jours de nostalgie.
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