Kamal Hassan est Guna, un jeune homme mentalement dérangé et obsédé par la déesse Abirami. Sa mère, tenancière d'une maison close, voudrait qu'il épouse Rosa, une des prostituées, mais Guna attend la venue de la déesse.Un jour il rencontre une jeune femme qu'il prend pour Abirami, et l'enlève.
. . J'ai été un peu déçue. Globalement j'ai vraiment aimé la première moitié mais la seconde m'a semblé cousue de fil blanc (le méchant tuteur d'Abirami, son syndrome de Stockholm qu'on essaie de nous faire prendre pour le grand amour...).
La réalisation est brillante, notamment au tout début du film et lors de la deuxième chanson où la caméra en un premier plan séquence quitte la fiancée délaissée de Guna occupée à lui chanter une berceuse pour parcourir la maison close où il habite et arrive enfin à un spectacle de danse sur lequel elle s'attarde, puis dans un mouvement parallèle elle suit la sortie des danseuses, enchaîne sur la mère de Guna qui prend la relève de la fiancée pour veiller sur son fils, puis s'arrête quelques instants sur le seuil de la chambre, à une distance respectueuse de sa souffrance. Les jeux de clair-obscur et les cadrages soulignent encore plus l'isolement de Guna et le contraste ente son sommeil et le fourmillement de la maison close, bercés par la même chanson. J'ai vraiment été bluffée. Il y a beaucoup d'images marquantes dans cette première partie : Guna qui prie la lune debout sur une jambe sur le toit, Guna fasciné par Abirami au milieu de la foule des pèlerins vêtus de orange...
Bon ensuite ça se gâte un peu, et les choix d'interprétation de Kamal Hassan n'arrangent pas les choses. Malgré des moments de génie où l'on retrouve le Kamal Hassan que j'aime, au jeu sensible et subtil, il a tendance a en faire trop (ah la mort du petit oiseau...). Ce qui est amusant, c'est que par moment, vers la fin, son interprétation annonce presque le personnage de Nandu dans Aaalavandhan. Sauf que dans Aaalavandhan un certain cabotinage et un jeu très "cartoon" étaient bienvenus, et en phase avec l'esprit général du film, et que ce n'est pas vraiment le cas ici. En tout cas ça m'a gênée. Et puis tant au niveau technique (l'accident de voiture n'est pas très crédible) qu'au niveau du scénario ça se gâte vraiment. Tout ce qui concerne le tuteur d'Abirami est prévisible à des kilomètres, l'histoire d'amour est difficile à prendre au sérieux (en tout cas je n'ai pas réussi, c'est ce qui m'a vraiment gâché cette partie du film), et la toute fin m'a paru un peu bâclée. Restent les paysages et la musique.
C'est quand même un film à voir, exceptionnel par certains aspects, un peu raté par d'autres, intéressant par les évolutions qu'il montre dans le jeu de Kamal Hassan (que je préfère décidément dans ses films les plus anciens)
. . J'ai été un peu déçue. Globalement j'ai vraiment aimé la première moitié mais la seconde m'a semblé cousue de fil blanc (le méchant tuteur d'Abirami, son syndrome de Stockholm qu'on essaie de nous faire prendre pour le grand amour...).
La réalisation est brillante, notamment au tout début du film et lors de la deuxième chanson où la caméra en un premier plan séquence quitte la fiancée délaissée de Guna occupée à lui chanter une berceuse pour parcourir la maison close où il habite et arrive enfin à un spectacle de danse sur lequel elle s'attarde, puis dans un mouvement parallèle elle suit la sortie des danseuses, enchaîne sur la mère de Guna qui prend la relève de la fiancée pour veiller sur son fils, puis s'arrête quelques instants sur le seuil de la chambre, à une distance respectueuse de sa souffrance. Les jeux de clair-obscur et les cadrages soulignent encore plus l'isolement de Guna et le contraste ente son sommeil et le fourmillement de la maison close, bercés par la même chanson. J'ai vraiment été bluffée. Il y a beaucoup d'images marquantes dans cette première partie : Guna qui prie la lune debout sur une jambe sur le toit, Guna fasciné par Abirami au milieu de la foule des pèlerins vêtus de orange...
Bon ensuite ça se gâte un peu, et les choix d'interprétation de Kamal Hassan n'arrangent pas les choses. Malgré des moments de génie où l'on retrouve le Kamal Hassan que j'aime, au jeu sensible et subtil, il a tendance a en faire trop (ah la mort du petit oiseau...). Ce qui est amusant, c'est que par moment, vers la fin, son interprétation annonce presque le personnage de Nandu dans Aaalavandhan. Sauf que dans Aaalavandhan un certain cabotinage et un jeu très "cartoon" étaient bienvenus, et en phase avec l'esprit général du film, et que ce n'est pas vraiment le cas ici. En tout cas ça m'a gênée. Et puis tant au niveau technique (l'accident de voiture n'est pas très crédible) qu'au niveau du scénario ça se gâte vraiment. Tout ce qui concerne le tuteur d'Abirami est prévisible à des kilomètres, l'histoire d'amour est difficile à prendre au sérieux (en tout cas je n'ai pas réussi, c'est ce qui m'a vraiment gâché cette partie du film), et la toute fin m'a paru un peu bâclée. Restent les paysages et la musique.
C'est quand même un film à voir, exceptionnel par certains aspects, un peu raté par d'autres, intéressant par les évolutions qu'il montre dans le jeu de Kamal Hassan (que je préfère décidément dans ses films les plus anciens)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire